Vaux-sur-Seine
Lavoir Saint Nicaise
En ces temps anciens du débutdu christianisme, les gens de Vaux étaient tourmentés par un serpent ou dragon monstrueux, horrible et effroyable grandeur, qui faisait sa demeure en retaite en lieu proche d'une fontaine. Ce dragon, outre les cruautés que le diable faisait par lui sur les personnes et les animaux de la contrée, de sonb haleine puante, infestait et corrompait l'air des environs. Ce qui causait des contagions.
Au IV ème siècle, Saint Nicaise et ses deux compagnons Saint Quirin et Saint Scubicule, prêchant les verus de la religion chrétienne, arrivèrent en ce lieu rempli de tant de misères. Mais les gens de Vaux, incrédules, demandèrent quelques signes surnaturels prouvant la puissance de ce Dieu annoncé. Saint Qurin se dirigea vers le repaire du dragon, il aperçu ce dernier, sifflant des narinnes, dans un bruissement d'écailles et jetant d'une grande gueule ouverte une épaisse fumée puante et sulfureuse. Au signe de la croix, toute cette furies'anéantie, et Saint Quirinl'amena doux comme un agneau devant Saint Nicaise, celui-ci dit : " Serpent maudit, au nom de Jésus Christ soit brisé et rompu, en sorte que réduit en poussière, le vent efface ta mémoire de ta charogne ". A l'instzant, il se fit un grand fracas et de ce monstre, il ne resta plus rien. Saint Nicaise avait trionphé de l'ignorance paienne. Les gens de Vaux convaincus se firent baptiser, nombreux et lafontaine, au cours des siècles, virt s'accomplir de multiples miracles pour qui buvaient de son eau, guérissant les maladies et infirmités d'aucuns. Saint Roch est invoqué lors des pestes et maladies contagieuses.
Lavoir Hermieux
Cette source aménagée en lavoir et en fontaine est mentionnée en 1808. Très fréquentés et indispensables à la vie quotidienne, les lavoirs et fontaines font alors l'objet de réparations régulières, réclam"es par les habitants et consignées dans les archives. Des réglements sont parfois nécessaires : ainsi, en 1827, il est stipulé qu'il est défendu, la fontzaine Hervieux étant pourvue d'un lavoir, " de laver le linge à la source ou l'on prend l'eau pour boire " .
Le lavoir est couvert en 1898. A cette époque, il exuiste sept lavoirs àVaux sur Seine.